« Blend » : Mélange, panachage, mix, fusion…
C’est effectivement dans cette ambiance que s’est déroulée la réunion mensuelle
de la Team Burger. Un vrai melting pot de saveurs et de convives pour ce burger
du mois de Juin.
Comme on aime la promiscuité, et qu’on a promis de se
cuiter (aux amateurs éclairés de retrouver la provenance de cette tirade), nous
avons décidé de se
réunir dans la plus minuscule des cantines US de la capitale.
Pour enfoncer le clou, on a décidé de se pointer à 12. Oui
oui, on aime bien emm….der le monde. C'est surtout que des nouvelles recrues font parties de la Team. Evidemment, ce qui devait arriver arriva
(avec Areva, euh… pardon) : Une bande de clampins échoués sur le trottoir
nous bloque la route. Ah bah oui forcement, ils attendent pour avoir une table.
Après les avoir fait disparaitre un à un (en leur vantant les mérites du MacDo du
coin) nous arrivons à établir un contact vocal avec le taulier.
Immédiatement, le couperet tombe : A 12 c’est pas possible
(sans le cheveu sur la langue). –Nous- « Comment ça c’est pas
possible ??? » -Lui- « Bah c’est pas possible quoi. » -Nous-
« Ah bon c’est pas possible ? » (Ah bah oui, je vous livre ça
texto, brut de décoffrage, sans retouche, c’est un style assez lourd je le
conçois, mais ça reflète assez bien le moment)
OK, pas de souci, on envoie dans la seconde qui suit notre responsable
com’, j’ai nommé Richard « harfouch « pour qu’il nous règle
tout ça, parce que bon, on est pas la pour beurrer les tartines et on a du pain
sur la planche (ndlr : nous nous excusons par avance auprès de nos
lecteurs pour ce jeu de mots nullissime, l’auteur à insisté pour le faire
apparaitre dans le texte).
En effet, lors de ses nombreuses ventes d’armes en Irak, Richard est passé maître dans l’art délicat de la négociation en milieu sensible ; nous dégoter une place assise au Blend est donc pour lui aussi simple que de vendre 30000 Kalash à un groupe de rebelles avec paiement en avance par chèque de banque.
En effet, lors de ses nombreuses ventes d’armes en Irak, Richard est passé maître dans l’art délicat de la négociation en milieu sensible ; nous dégoter une place assise au Blend est donc pour lui aussi simple que de vendre 30000 Kalash à un groupe de rebelles avec paiement en avance par chèque de banque.
Une fois la négociation terminée, nous pénétrons dans cette
boite à chaussures géante (sisi nous avons vérifié les proportions c’est tout à
fait ça), et nous "installons" -emboîtons même- aux 2 minuscules tables, sur un
fond musical de Korobeiniki (bon OK, la musique de Tetris quoi). La promiscuité
Le niveau sonore à l’intérieur du blend peut aisément se comparer à un abord du périphérique parisien, les gaz d’échappement en moins. Ceci dit, une fois qu’on est devenu sourd ce n’est plus trop gênant.
Il faudra juste veiller à apprendre le langage des signes avant de venir. La déco est moderne, les murs sont parsemés de tableaux bicolores (noir-blanc) dans un style iconographique minimaliste assez sympa.
Les lourdes tables et les tabourets en chêne massif sont certes, peu ergonomiques -le mot est faible- mais la douce chaleur procurée par ce noble matériau et le design modern-cubic très sympa suffisent à le faire oublier... Arrête Max t'en fais trop.
Le niveau sonore à l’intérieur du blend peut aisément se comparer à un abord du périphérique parisien, les gaz d’échappement en moins. Ceci dit, une fois qu’on est devenu sourd ce n’est plus trop gênant.
Il faudra juste veiller à apprendre le langage des signes avant de venir. La déco est moderne, les murs sont parsemés de tableaux bicolores (noir-blanc) dans un style iconographique minimaliste assez sympa.
Les lourdes tables et les tabourets en chêne massif sont certes, peu ergonomiques -le mot est faible- mais la douce chaleur procurée par ce noble matériau et le design modern-cubic très sympa suffisent à le faire oublier... Arrête Max t'en fais trop.
Bon c’est pas tout ça mais on à un métier, c’est donc sans
plus attendre que nous passons commande. Au préalable, nous aurons pris
soin de nous munir de quelques breuvages pour hydrater notre gosier desséché. Les
bières proposées sont originales et vendues à un prix plus que correct (3€-5€).
Perso, j’opterai pour une Gallia, blonde légère aux fines notes d’agrumes (on
parle bien d’une bière, j’en vois déjà qui s’imaginent dans la pub Buckler) et
ne serait pas déçu.
La carte propose des burgers assez originaux, avec entre
autres, le « Champ » : un veggie burger au steak de champignon
et tofu, le « Signature », au bleu d’Auvergne, ou bien même un
burger à la mozzarella di buffala (mozzarella AOC pour les non connaisseurs, un
délice).
Tous les burgers sont à 10€, à une exception près : Un sandwich à 40€ !!! oui oui, vous avez bien lu, il n’y a pas de faute de frappe.Ce prix indécent est toutefois justifié par le caractère « exceptionnel » du steak, qui vient de la fameuse maison « Le Bourdonnec ». Il est coupé au couteau, maturé et agrémenté d’une sauce secrète. Perso, je pensais qu’il y’avait de la truffe dedans en voyant le prix.
Nous n’en dirons pas plus, vu que de toute façon on ne l’a pas gouté ; 40 balles, faut pas se foutre du monde quand même, on est à la tour d’argent ou quoi ?
Tous les burgers sont à 10€, à une exception près : Un sandwich à 40€ !!! oui oui, vous avez bien lu, il n’y a pas de faute de frappe.Ce prix indécent est toutefois justifié par le caractère « exceptionnel » du steak, qui vient de la fameuse maison « Le Bourdonnec ». Il est coupé au couteau, maturé et agrémenté d’une sauce secrète. Perso, je pensais qu’il y’avait de la truffe dedans en voyant le prix.
Nous n’en dirons pas plus, vu que de toute façon on ne l’a pas gouté ; 40 balles, faut pas se foutre du monde quand même, on est à la tour d’argent ou quoi ?
Personnellement moi-même, je me contenterais d’un « simple »
Cheesy - Bœuf, cheddar, bacon, ketchup, oignons frits, pickles, laitue
iceberg. Classique quoi. Il faut quand même préciser que les french fries et la
coleslaw sont servies en sus, il faudra donc débourser 6€ supplémentaires pour
goûter les patates et le chou, pas cool… A noter qu’il est également possible d’avoir
des patates douces (5€).
5 petites minutes plus
tard, la cavalerie arrive. Les burgers sont disposés dans un petit panier. Les
frites sont servies de manière originale dans un mini panier de friteuse (voir photo ci-dessous).
Et alors ce burger, qu’est ce qu’il dit ? Et bien pour
tout avouer, pas grand-chose… Après concertation, la Team est unanime sur au
moins un point, et pas des moins importants : La taille du steak. Celui-ci
est assez rachitique, et je me suis même surpris à soulever le pain pour voir s’il
n’avait pas été oublié. A noter que les
steaks sont cuits saignants par défaut, ne pas oublier de préciser pour toute
cuisson différente.
Le buns aux graines de sésame est quand à lui d’excellente
facture : moelleux, épais, bien aéré, il n’a pas grand-chose à se reprocher.
Côté garniture, on redescend d’un cran : Les ingrédients baignent dans une
marée de ketchup (maison, soit), la salade est émincée en fines lanières qui
font étrangement penser à un sandwich de chez Mac Crado, idem pour les oignons
qui sont noyés dans la sauce. Bref, tout cela manque de spontanéité, et de
simplicité vous m’aurez compris.
En fait, le hamburger est à l’image de l’endroit : « blended »,
ce qui montre tout de même une certaine cohérence de l’ensemble me direz vous. La dégustation
qui suivra confirmera malheureusement l’approche visuelle. C’est dommage car le
bun et la viande (principaux constituants du Hamburger quand même) sont dignes
d’un hamburger gastronomique, mais le reste n’est pas à la hauteur.
Côté accompagnements, les frites maison sont plutôt bonnes,
sans être transcendantes. Un bon point en revanche pour les frites de patate
douce, qui, en plus d’être originales, se révèlent savoureuses. La coleslaw est
quand à elle assez déroutante. C’est une version « améliorée » de la traditionnelle
salade américaine qui intègre en plus du chou vert. Je saluerai la volonté
créatrice du chef qui s’est plié en 4 pour y mettre une touche perso,
cependant, le choux vert donne une amertume à l’ensemble, et la sauce n’est pas dosée de
manière homogène d’une salade à l’autre (ma coleslaw était sèche, celle de mon
voisin prenait un bain).
Autre détail, le persil haché parsemé sur les frites se
retrouve également dans la coleslaw ainsi que dans la mayo. Point trop n’en
faut tout de même.
Bon attention, qu’on ne s’y méprenne pas, tout ceci est
parfaitement comestible, mais les palais exigeants des membres de la Team ont
quand même noté quelques points à améliorer.
Sans plus attendre, nous commandons le dessert. J’ai décidé
de faire dans l’originalité en choisissant un cheese-cake. Comment ça vous êtes
surpris ? En dépit de sa taille minuscule, ce cheese-cake est un des
meilleurs que j’ai mangé jusque là. Il est recouvert de quelques fraises « émincées »
qui lui donne une touch’ de fraicheur et une pointe d’acidité qui équilibre
assez bien avec la douceur et le crémeux de la partie
« gâteau » à proprement parler.
« gâteau » à proprement parler.
Pour conclure cette longue tartine, le Blend est un endroit
sympathique au cadre moderne, quoiqu’un peu étriqué ; le service et l'accueil y sont très corrects. Le bilan gustatif est quand à lui quelque peu mitigé, il y’a du bon, et du moins
bon. Pour ma part, je retiendrai le cheese-cake qui était délicieux, et
repasserai peut-être tester un autre burger pour ne pas en rester là.
Le
barème :
-
Burger (Cheesy) : 5.5/10 – Steak qui manque de
consistance, beaucoup de sauce ce qui masque un peu les saveurs, garniture trop
« mixée », nous lui accorderons juste la moyenne grâce à son Bun et
son steak.
-
Frites : 7/10 – Maison - Présentation
originale
-
Coleslaw : 4/10 –
En supplément - Amertume trop prononcée – Ensemble sec (pas assez de sauce)
malgré une recherche d’originalité évidente.
-
Service/sourire/rapidité : 7/10 – L’équipe était dans
le jus, mais service sympa et efficace tout de même.




